Berezina RPG Forum RPG axé sur la mafia. Il est possible d'y jouer de nombreux rôle : mafiosi, policier, politicien, avocat, juge et bien d'autres postes. L'intrigue viens de débuter et est totalement inédite. |
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| Modèle de rp | |
| | Auteur | Message |
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Will Mementi Bloody Assassin
Nombre de messages : 117 Date d'inscription : 04/09/2008
Feuille de personnage Métier: Chef des tueurs à gage Argent: 5000 Nationalité: Français
| Sujet: Modèle de rp Mar 18 Nov - 23:40 | |
| Ceci est un rp écrit entre moi-même et le grand Mage noir sur un forum HP, voir tout en bas pour un petit peu plus de détail (mais juste un tout petit peu plus hein!):
Le mage avait rarement l'habitude de sortir de son manoir.
En règle générale, il ne sortait jamais, et n'avait aucun contact avec d'autres êtres vivants. Depuis quelque mois, il restait cloitré dans son domaine, au milieu du soir, dans les Highlands. A la recherche des morceaux d'un mirage vieux de 400 ans, qu'il avait appelé "ma vie". Une sorte d'introspection. Un recueillement.
Depuis son retour des limbes, il ne s'était pas accordé une seule minute pour s'asseoir, et se regarder dans un miroir. C'est vrai.... Qu'y verrait-il? Qu'y découvrirait-il? En vérité, il redoutait les miroirs. Il les haïssait. Eux et leur vérités. Une personne qui regarderait pendant quelques secondes le mage noir, verrait un homme jeune, redoutable et massif. Ce qu'il avait pu être autrefois. Mais ce n'était qu'une illusion. Un masque. La magie avait fait de lui ce qu'il n'était plus. Or, un miroir. Le fait, de contempler son propre reflet. Voilà ce qu'il redoutait. Voir en lui. Sans aucun masque de puissance et de jeunesse. Se révéler tel qu'il est réellement à ses yeux. L'absence de réalité qu'il était. Sa descendance devait être morte depuis longtemps. Ainsi que les descendants de leurs descendent. Voilà ce qu'il est. Une anomalie. Une darde de sable échappée à la vigilance de Chronos. Une improbabilité née de la cupidité des hommes.
Il décida d'en avoir le cœur net. Il se leva de son fauteuil de velours, sortit sa baguette et, d'un coup sec, matérialisa une psyché en argent derrière son dos. Et là voilà. Cette vieille amie qui l'avait quitté à l'entrée du royaume des non-morts. Celle qui lui rappelait que, malgré les atrocités commises, malgré les doutes, et l'anomalie qu'il était devenu, il demeurait irrémédiablement humain.
La peur. Voilà la seule chose qui occupait son esprit.
Lentement, le front brillant, les yeux mouillant il se retourna et fit face à la lame froide et pénétrante de son reflet. Une seconde passa, ses yeux n'eurent pas le temps de voir, que le miroir explosa en des milliers de grains de verres et se répandit sur le sol devant les orbites sèches et contractées du Mage.
"Un être sans époque. Une inconnue dans l'équation des temps. Un monstre."
*Fou que j'étais. Idéaliste sans illusion.*
Il resta plusieurs minutes à admirer l'arcade vide de la psyché désormais sans raison d'exister.
*Bienvenue dans mon monde, miroir brisé...*
Incapable de le regarder plus longtemps, armé d'un besoin de ressentir la vie, il transplana loin de son manoir, dans le ciel. A mi chemin entre les anges et la terre. Et il retomba. Sans user d'autre magie que celle de la gravité pour se rapprocher du sol. Il atterrit non loin d'un petit village éclairé par les cœurs des habitants joyeux qui s'enthousiasmaient dans des pubs. Le mage décida d'agir d'instinct. Plus de plan, de prévision ou de cheminement de pensée. Il prit juste le soin de changer d'apparence d'un coup de baguette et entra dans la première auberge sur son chemin. Là, surpris, il reconnut un de ses disciples qui tenait l'auberge. Adwon. En personne servait les habitués. C'est à se moment que le mage prit soin de regarder autour de lui. Il était à l'auberge des trois balais. A Prés-au-lard. Son vol dicté par son inconscience l'avait mené à deux kilomètres d'un des endroits qui avait bercé sa vie. Poudlard.
*Après tout....*
Et il s'assit tout naturellement devant le barman qui lui sourit de son visage charmeur et enjôleur tellement peu familier pour le mage.
"Vous auriez du grog de calva? Et une oreille compatissante? Mon âme est.. comment dire... enfermé dans une lame de tristesse ce soir."
Pouvoir s'adresser le plus naturellement du monde à un de ses disciples, comme à un barman compatissant ou même à un ami, lui procura un sentiment de bien-être qui dissipa ses derniers doutes. Même si sa phrase était destiné à lui faire comprendre qui il était, intérieurement, c'est comme s'il eu espérer qu'il ne le reconnaisse pas, et qu'il continue cette soirée comme un simple client aux yeux de tous.
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Si le temps pouvait être réellement compté par les hommes, il est certains que ceux-ci s'en lasseraient bien vite et oublieraient de vivre tant l'ennui les creuserait. Une soirée comme tant d'autres, si inutilement habituelle, frayait son sillon de mélancolie dans l'esprit éprouvé du jeune homme. Le "patron" comme certains l'appelaient se demandait quand arriverait la suite. L'expérience lui avait appris à se méfier de ces soirées d'ennui et de perdition, car c'est en leur sein qu'advenait la surprise.
Être désabusé ne lui allait pas, il le savait. Mais il ne pouvait plus, désormais, se permettre d'apprécier les surprises. Il commençait à comprendre un peu mieux celui qu'il appelait encore "Maître" par habitude et crainte, peut-être. Les responsabilité, la vie et le destin de tant entre ses mains pouvaient rendre un homme fou et l'écraser sous la charge des devoirs. Un si grand dessein que celui qui les avait rassemblé signifiait tant de charge et de douleurs, de sacrifice aussi, sans doute.
Il se sentait si vieux, alors, dans son auberge à servir des clients pour qui il n'était encore qu'un nourrisson. La petite vingtaine qu'il avait eu à savouré se creusait par les devoirs, les entreprises, les soucis, la tristesse...la peur. Il se sentait si âgé à savoir que ces quelques années auraient compté triples dans la balance de n'importe qui, et qu'il n'était pourtant qu'au tout début.
Mais quand cet homme vint s'assoir en face de lui et se découvrit rapidement comme étant le seul qui devait souffrir plus que lui de ces symptômes du pouvoir, il se sentit redevenir léger. Cet homme en face de lui pourrait le tuer d'un clignement de l'oeil, ne lui avait jamais montrer la moindre affection malgré leurs places les plus proches. Pourtant, pour la première fois depuis des jours, Adwon sourit en servant un grog.
"Bonsoir, mon ami. Vous savez très bien que mon oreille ne peut être sourde à vos soucis. Et si cette lame vous perce le coeur ou la tête, je me ferai un plaisir de vous l'enlever."
L'allusion à cette aventure désormais si célèbre qui les avait pour la première fois vraiment cellés l'un à l'autre, il l'avait donné en réponse, pour signifier son acceptation et son plaisir. Car, étrangement, loin des autres disciples et de toute autre personne capable de les reconnaître, il se sentait l'envie, pour la première fois, de confondre maître et ami.
Il lui servit le grog, comme on tend un verre à un souffreteux, avec compassion et gentillesse. S'en servant un à lui-même, il laissa la parole à celui qui était venu à lui.
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Adwon leur servit à tout deux un verre de calva dans une expression franche de mansuétude et de loyauté. Le mage, sous les traits d'un homme n'ayant jamais vu le jour, eu un sourire imprégné d'un remerciement et d'une fierté peu commune. Mélange curieux que ces deux là. Composants essentiels d'un respect mutuels. Car, le mage le savait, il existait entre ce barman et ce vieil individu, la seule considération qui pouvait encore exister en cette époque si sombre. Une considération morale que Llewlyn aurait dédaigné des années plus tôt, sous l'emprise d'une vengeance: créature et esclave d'un servile maléfique. Le respect.
Voilà ce qui existait entre ces deux êtres. Un respect qui existe au delà des frontière d'un mal intelligent et rageur, d'un bien idéaliste et conventionnel. Un lien au delà d'une lame libératrice et d'un passage de baguette, un transfert de relai futur. Apprendre à vivre, à tolérer, à respecter, Beyond Good And Evil tel que le lui avait apprit une amie lors d'une éternité lointaine. Peu importe les frontières. Le respect qui existait entre ces deux hommes subsisterai toujours tant que l'un des deux vivrai.
Car en définitive, et il le savait bien, Adwon n'avait jamais partagé les idéaux de haine et de vengeance du Mage. Lui, semblait s'engager dans une toute autre voie. Mais il avait aidé Llewlyn malgré leurs divergences. Il l'avait libéré du joug d'un seigneur noir, créant un lien rare entre deux sorciers. Et, dans un autre mesure, d'une manière plus voilée, le Mage semblait remplir le rôle d'un étrange pédagogue pour Adwon. Il savait que la fin de son existence présente approchait à grand pas. Il savait aussi qui était Adwon. Qui il pouvait et devait devenir. Ce qu'il espérait seulement, c'est que le jeune Adwon ne perdrait pas son âme dans une recherche stérile et délétère de réponse vengeresse. Et qu'il ne ferait pas la bêtise d'assécher son cœur en prenant celui de Ses autres.
Ces réflexions marquaient son visage d'une étrange façon. La lueur mourante d'une lampe à huile marquait des cernes de pensées fugitives tournée vers l'avenir. Colorant son grog d'une nuance de passé. Les derniers clients semblaient fuir au grès des battements régulier du balancier de l'horloge. Son tic tac s'accélérant et perdant la mesure dans une imbroglio d'âmes fuyantes et repenties dans le vin, pour se ralentir dans un crescendo de solitude entre les deux respectants, buvant leurs grogs en silence.
Seuls, proches de leurs songes, silencieux. Un éclair de reconnaissance survint dans l'orbite de l'apparence vide. Une lueur de remerciement brilla dans l'œil du barman.
Llewlyn décida de rompre ce silence devenu trop confortable:
"Croyez vous que pour une soirée, nous pouvons être des esprits sans espace-temps à discourir comme des amis?"
Plus l'idée grandissait dans son esprit, plus elle lui paraissait déraisonnable et parfaitement sensée
"Oublions le monde ce soir. Oublions les aspirations de chacun. Considérons uniquement nos intelligences, confrontons nos raisons!"
D'un coup de baguette, ce fut son dernier ce soir, il redevint le sorcier massif et vif d'il y a 400 ans.
"Mais une dernière chose mon ami. Avant que nous commencions ce qui doit et sera la première et la dernière de ces séances, voici un ultime ordre. Fournissez en calva de quoi faire naître un philosophe en tout un régiment de détraqueur!"
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L'idée d'une réflexion quelconque sur la situation était inutile et fut bien vite chassée de l'esprit d'Adwon. Pourquoi torturé son cerveau fatigué plus encore, alors que tant d'envie de simplicité émanait de la scène?
Le Mage revêtit bien vite sa vraie forme, s'offrant, se livrant sans pudeur ni crainte. Le jeune homme en fut un peu flatté. Le prince des ombres se livrait à lui. Dans ses yeux, Adwon pouvait lire la lassitude d'un âge trop long et d'une finalité qu'on ne peut que désirer. Restait-il assez de courage à cette homme pour faire face à la vie et ses caprices? Nul n'aurait su le dire, comme nul n'aurait pu dire si après cette nuit qui promettait d'être longue, le jeune homme aurai le courage de mettre ses plans à l'exécution. Il était si dur de penser à ce jour funeste que sont esprit avait choisi, quand l'objet de tant de souffrances à venir se tenait en face de vous et gagnait une sympathie qui n'avait en fait nul lieu d'être. Le destin était cruel d'avoir fait un bourreau obligé mais foncièrement juste, et un condamné sans excuse mais pourvu d'un coeur si tendre une fois trouvé.
La bouteille ne fut pas longue à être prise. Le bouchon sauta presque sans bruit et l'odeur de fruit se mêla rapidement à celles des bougies, de l'alcool vulgaire et de la sueur. Les vapeurs et la chaleur rendaient l'atmosphère pesante, chaude et rassurante, prompt à l'ivresse, la délivrance de l'esprit et l'oubli des maux du coeur. Il l'avait voulu ainsi, il n'aurait pu imaginer scène plus adéquate pour l'apprécier.
Les verres sonnèrent en un fin tintement. Le liquide ambré-rouge sang tourna doucement dans les coupes de cristal. Tenant le sien au-dessus de sa tête, Adwon offrit un toast profond, bref, mais intense.
"Je bois avec vous, mon ami, à la venue de la fin et l'arrivée de la délivrance. Que chacun y voit ce qu'il veut, j'y voit l'espoir et le doux chant d'un ange."
Portant la boisson à ses lèvres, il lécha la perfection d'un moment sans fin et sans portée. Du moins, il l'espérait ainsi.
"Je vous offre très volontier ma meilleure bouteille de calva, de quoi donner de l'esprit à ceux qui en nécessitent le plus, mais c'est seulement en attendant d'en servir une autre meilleure encore. Je ne vous demanderai pour paiement qu'une confidence: votre avis. Croyez-vous qu'il reste encore assez de courage aux hommes pour affronter et survivre aux épreuves de ce nouveau monde qui verra le jour quoi qu'il arrive, avec ou sans notre intervention?"
Une gorgée de calva réchauffa son corps, coulant en lui comme un sang encore chaud d'une victime projetée. L'image d'un crime dans le reflet d'un verre de cristal. Une sombre annonce du destin, un souvenir funeste du passé. Le Mage en face de lui semblait une ombre sur le ciel de l'éternité, un vent soufflant un temps et marquant la terre sans y demeurer.
"Et une chose encore? Pourquoi Harry Potter? Il ne représentait un danger que pour Voldemort! Je ne demande pas ça par rapport à nous, mais comme se le demanderait un délégué quelconque du ministère par exemple."
Ces questions trottaient en son esprit depuis longtemps déjà et l'occasion semblait, si ce n'est idéale, tentante. Le niveau de la bouteille avait déjà chuté dangereusement, comme la nuit et les étoiles qui déclinaient dans ce doux ciel de début de printemps. Si le sommeil fuyait les hommes, ceux-ci fuyaient la mort, attendant juste qu'elle arrive, encore plus belle.
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Dernière édition par Will Mementi le Mar 18 Nov - 23:51, édité 2 fois | |
| | | Will Mementi Bloody Assassin
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Feuille de personnage Métier: Chef des tueurs à gage Argent: 5000 Nationalité: Français
| Sujet: Re: Modèle de rp Mar 18 Nov - 23:41 | |
| "Ô Vertige d'un éphémère. Ô vestige d'un saint. Habite ce corps à nouveau comme autre fois. Lumière d'un révolu passé, ombre d'une révolution future. Limite l'espoir et la prospective, conditionne les nuages des crimes d'antan. Daigne briser les chaines du remords pour libérer l'oubli. Que le présent soit l'ultime réalité"
Quote from Angels diserve to die: Part III chapter six : Two old friends by Altus Milan Llewlyn
Le début d'une longue procession de témoin débuta après que l'un des deux amis eut porté un honneur à cette soirée décidément hors du temps... Des témoins vide de sens, pleins d'illusions à ras bord de l'esprit, débordant de questions. Un grog, ce besoin d'oubli, cette drogue au présent. Ainsi, telle une torche dont la flamme semble consumer le reste des appréhensions des aventurier de la nuit noire, ils oublièrent ce que fut, ce que deviendrais, ce que demeura le temps. Ils conjuguaient leurs certitudes dans un présent de vérité libérateur. Plus d'attache, non moins de soucis. Bientôt, les vapeurs enivrantes reposent l'esprit. Les cicatrices semblent s'effacer. Le corps s'affaisse, les yeux s'ouvrent, la nuit s'allonge, l'esprit s'élève plus encore. Cette illusion de perfection que la présence d'un ami, plus que celle d'un grog, vient sublimer doit prendre fin. Le mage aurait put rester là encore longtemps. A discourir sur des sujets théologiques, philosophique hors du temps et surtout de ces temps.
Mais une ancre de raison froide, implacable vint mortifier les abimes lumineuses d'un océan de perspective. Peu à peu, la réalité reprit ses droits. La cruauté du vieil homme reparut. Les sombres projets d'un aubergiste résolu se firent plus net.Le temps reparut. Adwon fut le premier à retrouver ses sens et à discuter de ces insolences commises par les hommes.
"Croyez-vous qu'il reste encore assez de courage aux hommes pour affronter et survivre aux épreuves de ce nouveau monde qui verra le jour quoi qu'il arrive, avec ou sans notre intervention?"
Le mage se redressa, prit une dernière gorgée de calva tout en fixant le fantôme des préoccupations de l'avenir. Il le regarda bien en face. Prêt à dire la vérité.
"Le courage n'existe pas. Il n'y a que des fous, des téméraires, des illuminés. Ou des hommes courageux. Rares sont les représentants de cette curieuse espèce. Et quand bien même, vous êtes un de ces parangon, la question n'est pas là. La question est: l'homme fera-t-il le bon choix le moment venu? Se donnera-t-il une chance d'espérer? Je n'ai jamais vu d'homme qui ait fait le bon choix. Quand est-il de vos choix? Question idiote. Bien-sûr, vous avez déjà fait ce choix. L'humanité a déjà choisi de se perdre dans l'auto-destruction. Mais vous?Pour la première fois, je commet le crime d'espérer qu'un homme sera capable de choisir la bonne décision. Pouvez-vous être cet homme? Voilà la vraie question."
C'est sur ce doute que s'acheva ce qui restera le dernier mantra d'une intelligence à l'agonie.
"Et une chose encore? Pourquoi Harry Potter? Il ne représentait un danger que pour Voldemort! Je ne demande pas ça par rapport à nous, mais comme se le demanderait un délégué quelconque du ministère par exemple."
"Tout le monde, que ce soit un obscure délégué au cerveau étriqué ou un directeur de Poudlard fantomatique, sait la valeur d'un symbole."
"Mais vous savez moi, le peu d'importance que j'accorde aux symboles..."
Le mage leva les yeux aux ciel et fut prit d'un incontrôlable sourire fautif tout en dirigeant sa paume droite vers le haut, signe de l'effectif manque d'importance qu'il portait aux symboles. Légèreté soudaine et fugace. Relent de calva, de soirée utopique sans époque.
"Et de secrets non dévoilés."
Quote from Angels diserve to die: Part III chapter seven : Two old ennemies. by Altus Milan Llewlyn
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La nuit s'étirait jusqu'au matin, quand un vent d'accusation et de doute souffla la perfection d'un instant hors du temps et coupé de la réalité par l'envie de confidence et la proximité d'une affection, d'une affectivité tant espérée. La nuit s'étirait jusqu'au matin, sans pourtant vouloir le laisser se lever sur la vérité blafard et fatiguée de ces existences factices et vouées à la destruction, sans le laisser dévoiler les noirs tourments de ces vies sans essences, à la recherche d'elles-même et d'une raison à elles-même. La nuit s'étirait jusqu'au matin, et s'arrêtait là, fixant chacun dans une pensée sans fin, pourvue d'un début incertain et sans fondement autre qu'une question chimérique sur un passé et un futur indécis, en désaccord continu avec le présent avare et timide qui ne veut pour durée de sa vie que la limite entre les deux autres.
Ô dure accusation du courage aveugle des hommes, par l'un d'entre eux qui a échappé durement à sa condition! L'insulte ne saurait être cuisante pour celui qui ne s'est jamais considéré comme homme et encore moins comme courageux. C'est ainsi, en ce lieu, dans cet état de fatigue le rendant fantomatique, que le jeune Flamborn lu la pensée de son maître. Celui-ci ne pourrait savoir à quel point il était incisif envers ceux de la même trempe que son élève, et insultant, depuis si longtemps que lui-même ne s'était vu apparenté en pensée à ceux-ci. Pourtant, Adwon était compréhensif. Peut-être par faiblesse, mais qu'importe, cela faisait longtemps qu'il avait oublié sa fierté dans un placard glauque et bancal.
"Vous êtes dur avec ceux qui font face, même s'ils sont stupide de le faire. Quant aux choix que nous avons à faire, chacun peut nous mener à cette plénitude, à cet accomplissement. Mais je me demande s'il est vraiment possible de faire ce choix, si la vie n'est ainsi faite que l'on ne puisse vraiment, logiquement ou je ne sait, faire ce choix, décider de ce chemin dangereux qui nous mènerait tout en haut, si je puis dire. Si l'envie n'en est plus de monter vers les nuages autrement que par la mort, c'est peut-être parce qu'en fait on n'en a pas vraiment la possibilité autrement. Et devenir celui qui y arriverait enfin...je ne sais pas si ce serait si bien, car cela voudrait dire être vraiment au-dessus et oublier les autres derrière. Il n'y a pas d'homme assez mauvais, ou fou peut-être, pour prendre le pouvoir et désirer se retrouver seul en tête. Vous-même, vous avez décider d'avancer avec d'autres autour de vous! Et cette auto-destruction qui nous attend au tournant surprenant de notre existence, de cette fraction d'éternité qui nous a été confiée, même si ce sont nos ancêtres qui ont réveillé la Bête, nous avons peut-être inconsciemment appris à vivre avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête, en essayant, pour certains, de faire en sorte de laisser le moins de détritus derrière nous au moment de partir."
Le temps avait à peine laissé assez de lui-même à ces deux esprits pour qu'ils achèvent de gratter une croûte empoisonnée. Il n'est pas de savoir qui ne soit facile à faire sien, comme il n'y a pas de question que l'on doive poser sans être sûr de vouloir et de pouvoir connaître la réponse. Le soleil rasant par delà les nuages étendait enfin ses rayons au-dessus des cîmes, quand ils posèrent leurs verres. L'aubergiste fit alors ce qu'il n'avait jamais fait. A l'heure d'ouvrir son échoppe, au lever de se soleil accusateur, pressé de faire partir cette réunion d'esprits curieux, Flamborn se leva, et marcha jusqu'à la porte qu'il ferma d'un clic significatif. Il alla ensuite aux fenêtre dont il baissa les stores, coupant à moitié la lumière scrutatrice. Se rasseyant ensuite face au puissant interlocuteur, il étendit ses bras engourdis sur le bar et posa son menton dessus, tordant sa nuque pour regarder encore dans les yeux du mage.
"Je n'ouvrirai pas aujourd'hui, je suis bien trop épuisé pour cela et ni Anouck, ni Blade ne sont de service aujourd'hui. Vous resterez à vous reposer ici si vous le voulez. Ou à discuter si vous vous en sentez encore la force."
Son sourire amusé posé sur le coin des lèvres, il attendit la réponse de son maître qui, ici et en cet instant, n'était qu'un ami invité le temps d'une nuit et d'une journée, disposant de ce fait de son hôte. | |
| | | Will Mementi Bloody Assassin
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Feuille de personnage Métier: Chef des tueurs à gage Argent: 5000 Nationalité: Français
| Sujet: Re: Modèle de rp Mar 18 Nov - 23:44 | |
| Ce rp est un exemple de grand rp. C'est du haut niveau que je ne vous demande pas d'atteindre, sauf bien sûr si vous vous en sentez capable! Mais c'est ce qu'on arrive à faire avec un peu d'expérience^^ Désolé pour la mise en page et notamment les couleurs, mais faire le découpage de couleur aurait été trop fastidieux. Je n'ai donc que séparé les deux narrations avec le blanc et le jaune, mais c'est suffisant je pense. J'espère que la lecture a été bonne^^ | |
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