Villa de Don Vicenzotti, hauter de Cassis (pv erco & fozi)

Une Audi R8 noire s’arrêta devant un imposant portail en fer forgé, l’un des deux gardes s’avança coté conducteur, la vitre fumée descendit, plus la vitre se baissait, plus le visage du garde blanchissait, Gennaro Titifozi le regarda droit dans les yeux et lui dit :

Ouvre je vais me garer, va dire à Luca que je suis ici.

Oui Don.

La réponse était simple, lapidaire, teintée de cette voix mêlant surprise et crainte, le garde avait beau le savoir déchut, il le craignait toujours, il le savait toujours puissant et imprévisible. Gennaro gara la voiture comme annoncé puis descendit, Romano Ercolani en fit autant.

Je maintiens qu’il aurait été plus prudent que je conduise, on sait jamais comment il aurait pu réagir.

En marchant le Don répondit :

T’en fait pas je suis chez moi ici.

Chez lui, il l’était même au sens propre du terme, la villa appartenait à sa famille.

Peut-être mais il travaille pour Carmine maintenant.

La référence à son ancien associé arracha à Fozi un frisson de rancœur. Ils arrivèrent devant un imposant escalier de pierre brut se rétrécissant en montant, encadré par deux lourdes rampes de un mètre trente de haut surmontées par deux grands lions ailés assis les ailes déployées. Sur l’escalier se tenait un homme dont la silhouette était familière au Sicilien, en effet, Luca Vincenzotti avait été placé à Cassis voilà près de trente ans par le père de Gennaro, Emilio Titifozi, après des problèmes lourds l’ayant obligé à quitter l’Italie pour des raisons de santés.

Don Vincenzotti.

Dit simplement Gennaro en s’inclinant légèrement
Allons redresse toi mon petit, mon Dieu que le temps t’a fait bel-homme ! Tu ressemble de plus en plus à ton père, Dieu ai son âme. Mais rentrons il y a des courants d’air ici.

Ils entrèrent dans l’immense villa, le sol étais blanc de marbre florentin, comme toutes les autre pièces de la maison d’ailleurs. Luca précédait Gennaro et Romano qui étaient encadrés par deux gardes du corps d’à peine vingt ans, des nouveaux, Vincenzotti avait peut-être pris dix kilo depuis sa dernière rencontre avec Gennaro, cinq ans auparavant mais il avait encore toute sa tête, grand ami des Titifozi, transfuge au profil de Carmine pour sauver les meubles. Il se savait tel Gavroche courant entre les barricades sous le feu de la garde nationale. Ils arrivèrent devant une porte que Luca ouvrit et avant d’entrer dans le salon qui se trouvait derrière celle-ci, ces gardes du corps restèrent dehors, Gennaro regarda Ercolani qui s’arrêta à son tour, la porte se ferma et les deux hommes se retrouvèrent seuls.

Tu bois quelque chose scecu miù ?

Scecu est l’abréviation de scicareddu, mot sicilien signifiant petit âne, surnom qui allait très bien au petit garçon que fut Fozi il y a quelque années.

Non merci, c’est gentil.

Le jeune exilé regarda les tapis persans, il en gardait un vif souvenir, surtout, allait savoir pourquoi, de leur date de fabrication, 1881. Il regarda le vieil home se servir un whisky d’une bouteille ouverte pour l’occasion, la boisson été rose tant elle avait fermenté, un whisky de quarante ans d’âge.

Je le gardais pour quand je rentrerais à la maison.

Dit le dos de Don Luca Vincenzotti

Mais je ne rentrerais plus.

Le ton de sa voix était calme, je dirais même résolu. Le bruit du chien d’un revolver qu’on arme lui répondit. Il se retourna calmement. Il but son verre à petite gorgées pour mieux apprécier le millésime.

Je m’y attendais, c’étais logique. Je préfère que ce soit toi plutôt qu’un des sbires à Carmine, toi au moins tu respectes encore nos codes d’honneur.

Pourquoi n’est tu pas rentré en Sicile quand tu en as eu l’occasion il y a dix ans ?

Je voulais revenir en homme fort, mais je n’avais plus de réputation là-bas, alors qu’ici j’étais roi.

Je suis désolé mon vieil ami.

Dieu te protège petit prince.

Dit l'ancien en reposant son verre vide.

Le whisky me parrait meilleur à présent

Tu es mort dans l’honneur, cela se saura jusqu'à Chicago. Arrivederci Zio.

Adio Figlio.

Et le tir du python, plein coeur, conclut la discussion presque comme une évidence, une logique implacable. Laissant Don Gennaro Titifozi maître des lieux mais au bord des larmes. La vie nous fait parfois faire les choses que l’on veut le moins.

Le briut sourd du tir fit frissoner les deux gardes se tenant debout aux abords du DON ERCOLANI. L'un d'eux envoya la main sur son etui pour en sortir une arme, ce son fut de trop... ROMANO se posta dos à la porte mains liées en son bas-ventre, tête baissée guêttant le moindre geste ou son.
Il entendi un "click" annoncant le chien tiré délicatement en arrière.
ROMANO brisa les parties génitales d'un des deux gardes en un coup de pied massif. Il se précipita sur l'homme de main armé, le saisit au poignet ainsi qu'à la cheville et lui fit faire une danse avec son arme. Les coups de feu partaient dans tous les sens, une balle dans le pied, l'autre dans la cuisse, et une dans le bras, pui une dans le genoux. ROMANO finit par retourner le révolver sous sa gorge et laissa partir une balle qui traversa la tête de part en part et fit exploser l'extrémitée du crâne. Il s'écarta le plus vite possible pour ne pas salir son costume.
Le garde du corp castré, avait tenté de partir en courant pour échaper à la frénésie de l'agresseur, il n'avait pas d'arme. Le DON et ramassa le révolver qui était resté entre les main du macabé et tira la dernière balle qui dormait au chaud dans le barillet, dans la jambe du fuyard. Il marcha jusqu'à lui en réfléchissant:

"Tu sais... Ce n'était pas la meilleure idée que tu es eu... Je t'avait dis de ne pas me regarder dans les yeux!! Les pitt bull ont horreur de ça."

Il se pancha sur lui et le frappa, le bruit de sa machoire craquante sous son coup, lui fit une drôle de sensation bien qu'il en ait l'abitude. Comme pour l'achever, il envoya un second assaud en direction des nazeaux du danseur et lui créat une rupture à la base du nez qui partit tout droit s'enfoncer dans le cervelet. La tête du jeune homme s'écrasa au sol tel un poid si lour qu'aucuns rebond n'ose le déranger.

ROMANO DON ERCOLANI verifia qu'il portait toujour correctement son costume et partit en direction du salon où VINCENZOTTI venait de subir une punition pour non loyautée, il enjamba les cadavres désormais inertes de ses convives de danse, et remis une fleur en place qu'un courant d'air avait déplacé.

ce jour là était de beau temps, jour de brochettes *tient pourquoi pas*

La porte du salon s'ouvrit et les regards des deux hommes se croisèrent sans qu'ils se voient vraiment. Ils étaient tous deux trop occupés à regarder la scène de crime de l’autre. Commençons par les déductions du garde du corps, il regarda le salon et vit que celui-ci était ordonné si l’on exceptait le cadavre qui laissait négligemment couler son sang sur un tapis vieux de plus de cent vingt cinq ans. Un verre était proprement poser sur un comptoir et le corps de Luca Vincenzotti était étalé sur le dos, il avait donc regardé la mort en face, sans lutter

Il a sourit à la Mort quand celle-ci lui a sourit.
Passons maintenant aux analyses du Don, derrière la porte se trouvait le corps des deux gardes, morts, le premier avait la position étrange d’un corps qui est retombé des épaules d’un fils d’Hercule, le corps marqué d’impact de balle à différents endroits dont trois dans la jambe droite au niveau du pied, de la cuisse et du genou et surtout un dans la gorge qui avait provoqué le décès par fuite du cerveau dût à la poussée d’une ogive de .38 du complexe hypotalamo-hypophysaire vers le lobe supérieur du cerveau. L’autre garde maintenant, à première vue, son nez avait été raboté de quelques centimètres vers le haut et sa mâchoire prenait des positions bizarres, en effet le coté gauche laissait voir un important décalage montrant une sérieuse fracture du maxillaire inférieur et le coté droit exposait un déboitage de la mâchoire du malheureux et au vue de l’angle de son genou ce pauvre homme avait probablement pleuré ses ligaments avant de trépasser.

¤Ca doit faire un mal de chien !¤

Les deux hommes se regardèrent encore un instant puis le parrain dit:

On est entrés avec un ordre, on est restés avec la violence et on ne repartira pas. Nos ennemis partirons, cette maison est à moi, j’y resterais. Ne me reagrde pas avec ces yeux de merlan frit et suit moi

Puis le plus petit des deux parti en courrant sur les escaliers voisins. Il monta les marches si vite que Romano eu du mal à le suivre malgré ses jambes plus longues. Brusquement le sicilien ouvrit un balcon et pris son révolver. Il s'avança et ouvrit son barillet afin d'en faire tomber les balles restantes et la douille déjà frappée. Tous les gardes le regardaient et le braquaient de leurs armes. L'homme qui avait ouvert le portail s'avança et ordonna que les armes regagnent leurs holster.

Messieurs, votre patron est mort pour avoir rallié Carmine Giovinotti. que ceux qui sont avec Carmine s'en aillent lui dire que jamais plus un Giovinotti ne sera la bien venu en provence. Et qu'ici c'est Don Titifozi qui commande

A ces mots un des gardes s'avança et dit

Tu crois qu'on va suivre un homme sans terre? Qui est tu pour encore te dire "Don"?

Ces paroles furent suivies d'un coup de feu. Le plus anciens des gardes avait fait mouche et son collègue gisait au sol se tenant le diaphragme en agonisant.

Un Don ça ce vouvoie jeune insolent.

Merci marco, messieurs, il m'a dit sans terre, mais vous ètes dessus, ces terres ont toujours été miennes. Ralliez moi ou ne remettez plus jamais les pieds en France.

DON ERCOLANI se senti soudain de retour à la maison et croyait revoir le grand EMILIO TITIFOZI. Mêmes gestes, mêmes langage, mêmes visage, tout jusqu'aux ongle le rendait identique à son père. Seul le vécu lui manquait.

un garde posté en hauteur en face des deux comparses fit un simple signe de la tête visible malgré sa discrétion. La réaction fut immédiate, ROMANO déguéna son desert eagle pour les rares cas d'extrême urgence, et dans un même élan se tourna pointant l'arme à hauteur de tête. Ses réflexes étaient visiblement encore bons. L'un des gardes se trouvait à présent la main dans le caleçon pour se saisir de son pistolet, et la bouche ouverte, un desert eagle à l'intérieur.

"Je serais toi je réfléchirais à plusieurs reprises avant de sortir ton wistiti.
Alors tu te défiles, sort le et tire, aller n'est pas peur je vais juste te trouer la tête..."

Le ton commença à sérieusement monter, le DON s'énervait vraiment d'être passé si près de la mort à cause d'un petit nouveau prétentieux qui voulait leurs places.

"BANG"

Il le cria si fort que de peur les nerfs du jeune homme se contractèrent, ce qui provoqua un voyage allé simple, direction les berceuses, pour une petite fille fine, longue, et rapide prénomée "belle".
Il tomba, genoux à terre, larmes aux yeux, pleurant la bouche pleine.

"paroles incompréhensibles dues au canon enfoncé jusqu'à la gorge"

*soupir pathétique*

Le doigt de ROMANO enfonça la gâchette qui laissa partir un message privé pour son flirt.
*Tu es passé à deux doigt de la mort toi aussi!*

L’arme était chargée à blanc pour la première balle, DON ERCOLANI prévenait toujours si ses points ne suffisaient pas.

Le bleu sous le choc s’écroula en arrière,
La rage était montée, il attrapa le python de son acolyte, s'avança au milieu des gardes présents, il jeta son chargeur à terre et vida la chambre.

"Nous ne sommes pas armés, enfin nous ne le sommes plus. Ceci était d’un lâche !! Si vous nous voulez quoi que ce soit faites nous le savoir de suite et nous discuterons."

DON ERCOLANI retourna au près de GENARO lui rendit son arme présentant les excuses de l'avoir emprunté si hâtivement. Il se calma aussitôt, pris soin de ranger la recharge de son cher bijou et prononça ces quelques mots:

"je sais que c'est pour vous dur à admettre, mais c'est la vie, enfin non... la mort dans son cas alors s'il vous plait, ne profitez pas de la situation pour vous débarrasser de nous, regardez vos amis. Pour une dernière fois on vous demande gentiment de décider ceux qui restent et ceux qui partent... à vous de voir faites bien votre choix ce sera le seul vrais que vous ferez. Sinon je trierais pour vous."

D'un seul coup les gardes commencèrent à bouger, se gueulèrent dessus et finirent par former 3 groupes au bout de 5 minutes interminables:

"Nous on s'occupera de votre cours messieurs"

"Et nous de l'entrée"

Une petite demi-douzaine d'homme restait dans un coin.

"Et vous que faites vous" S'exclama le garde qui accompagnait le propriétaire des lieux.

"Euh.. et bien... nous contions partir"

Leur fuite ne se fit pas attendre.

L'un des gardes énonça d'une voix claire:

"Ceci n'est que le début de notre loyauté envers vous DON."

Avec une grande bâtisse, une vingtaine de gardes, des airs de mafia italienne commençaient à reprendre formes, ca deviendrait vite intéressant.

[H-J: Gennaro, tu n'as pas le droit de faire réagir un autre personnage, de le faire parler ou penser!! Je suis désolé mais vous n'avez plus le droit de continuer ce rp tant que tu n'auras pas édité pour rentrer dans les règles du rp. Tu demanderas à Ercolani de modifié son texte si besoin est mais je suis désolé, ceci est une grave entorse aux règles. Merci de me tenir au courant par mp.
Bonne soirée.]

même si on s'est tenus en accord avec ce que nous fait dire l'autre t'es sur que c pas possible??

Non ce n'est pas possible, c'est une régle intransigeante!
Et de plus, tu n'avais pas à me répondre ici mais par mp, fais attention à l'avenir et modifie ton rp selon celui de Gennaro s'il te plaît, je supprimerai ensuite ces messages Hors-Sujets.
Bonne soirée messieurs^^